Enrober de chocolat noisettes grillées, amandes, bonbons, lièvres de Pâques en sucre ou autres coques gourmandes nʼa généralement pas de secret pour les chocolatiers.

Mais pour les chercheurs du Massachusetts Institute of Technology ? Eux voient les choses tout à fait différemment et ils lʼont fait savoir dans une étude menée, le plus sérieusement du monde, en collaboration avec lʼÉcole polytechnique fédérale de Lausanne et publiée le 4 avril. Lʼétude en question porte sur la dynamique de lʼenrobage de surfaces courbes – en lʼoccurrence, des sphères – par un liquide plus ou moins visqueux, qui peut être un polymère, ce qui va intéresser non plus les confiseurs mais les industriels. En visualisant lʼécoulement du précieux liquide toutes les deux secondes, en faisant varier la taille des boules, ils sont arrivés à « lʼéquation du chocolat » :

 

\( h_f=\sqrt{\frac{\mu_0 R}{\rho g \tau_c}}.\)

 Du calme, ce nʼest pas si compliqué : hf est lʼépaisseur de la coque de chocolat, R son rayon,  \( \mu_0\)   la viscosité du chocolat, g lʼaccélération de la pesanteur, et \( \tau_c\) le temps de durcissement du chocolat. Le confiseur nʼa plus aucune excuse pour rater ses pralinés !